Saint-Malo : une voiture sans assurance pour un conducteur sans permis
Auteur: La rédaction
Il y a des histoires rocambolesques qui passent devant les juges, et le tribunal de Saint-Malo en a connu une qui mérite d'être inscrit parmis les anecdotes les plus insolites. Un jeune homme était alors entendu pour une infraction qui pourrait être mineure, mais ses propos vont surprendre l'assemblée.
Le procès cocasse d'un « faux conducteur » !
Au tribunal de Saint-Malo, le jugement d'un délit de conduite sans papier, mais également de voiture sans assurance ni carte grise laissera perplexe toute lâassistance présente dans la salle dâaudience.
Lâhistoire est la suivante : sur lâesplanade de Saint-Vincent, à Saint-Malo, mardi 14 février dernier, dans la soirée, la police demandait à un conducteur son identité. Le jeune homme, tout juste sorti du bar dans lequel il aurait suivi « un match », nâhésitait pas à donner le nom de son copain pour revenir sur ses déclarations après.
Convoqué à se présenter à son procès au tribunal, il a aussi sorti une histoire abracadabrante qui a contrarié les autorités. En effet, quand la police sâétait aperçue que la voiture et le conducteur nâavaient aucun papier, il expliquait quâil était obligé de déplacer cette voiture étant la sienne, car son copain qui lâaurait laissé tomber, en était le « chauffeur ».
Et, pour répondre à la question dâun des hommes de loi qui lui demandait sâil trouvait normal dâavoir une voiture avant de passer le permis de conduire, ce jeune homme dâune trentaine dâannées répliquait : « Pour me motiver à le passer ! ». Plutôt mécontent, le juge a fait une remarque : « les 1 000⬠dépensés pour acheter la voiture auraient pu servir à payer le permis. »Â
Avec un casier judiciaire dont les mentions de « conduite sans permis et sans assurances » y sont déjà enregistrées, ces récidives et ce délit lui ont valu 5 mois dâemprisonnement. Lâautre infraction qui consistait à usurper le nom dâun autre lui a valu 1 mois, en addition à ceux de la principale violation de la loi. Me Scapin-Allag, son avocat, n'a pas trouvé « neutre sur le plan financier », le fait de faire payer 100 euros dâamende au prévenu qui ne touche que le RSA et doit également se défaire de son auto.